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  • Photo du rédacteurGerard Lopez

La sophrologie et ses clichés

Voici un article qui traite des préjugés principaux sur la sophrologie et autant de points de vue qui alimentent et finalement illustrent notre résistance au changement.

Qu’est ce que la résistance au changement ?

Ce concept de résistance au changement ne s’applique pas qu’à la sophrologie. Il nous touche, nous submerge même, dés qu’il s’agit dans notre vie de changer un simple point de vue ainsi que nos habitudes alors même qu’on les sait malsaines pour notre vie. On peut ne pas en avoir conscience et ne jamais changer, ou bien on peut être convaincu qu’un changement doit s‘opérer dans notre trajectoire de vie sans pour autant arriver à le mettre en œuvre.

C’est un mécanisme inconscient qui parle de nos peurs. En effet son but est de nous protéger. Mais nous protéger de quoi ? de la peur du changement. Changement de nos habitudes, de nos repères, de notre image voire de notre identité, de notre pouvoir social ou notre place dans le groupe (famille, travail,…). Et quand on a peur, on cherche la sécurité, et donc on reste dans notre zone de confort. C’est tout le paradoxe. Rester dans l’immobilisme n’est parfois pas une bonne solution et pourtant se mettre en mouvement demande des ressources que nous n’avons pas toujours.

La sophrologie agit sur cette capacité à avoir confiance en soi, à enraciner en nous du positif, à mobiliser nos ressources, et lutter contre nos croyances limitantes afin de faire quelques pas de plus vers notre réalisation personnelle. Sans la sophrologie je n’aurais jamais réussi à rendre comme une évidence pour moi la nécessité pour mon équilibre de vie de démissionner pour donner une autre trajectoire à ma vie professionnelle. J’en suis convaincu.

Pour en revenir à la sophrologie, c’est une pratique qui n’a plus à faire ses preuves et pourtant qui souffre de beaucoup de préjugés et de clichés. Certains d’entre eux sont le fruit d’un manque de connaissance, d’une mauvaise expérience, d’une médiatisation en recherche de buzz, mais pour beaucoup c’est aussi le résultat selon moi de la résistance au changement.

J’espère ici en traitant ce sujet, donner une information claire. Savoir, c’est avoir moins peur. Avoir moins peur c’est donner moins de poids à notre résistance au changement, et donc donner la possibilité d’explorer la sophrologie.


Cliché n°1 : « C’est un truc de fille »

Il est vrai que la gente féminine est largement représentée en sophrologie. Mais pour moi il s’agit plus d’une conséquence que d’une cause. Heureusement de plus en plus d’hommes pratiquent la sophrologie : cadres d’entreprise, sportifs, par exemple et de plus en plus les pompiers, les policiers, etc, partout où l’exercice d’un métier est stressant. Pourquoi les hommes sont-ils peu attirés par la sophrologie ? Une vraie question de science sociale. Question glissante si l’on veut éviter de tomber dans les clichés et les préjugés.

Les femmes comme les hommes traversent des épreuves dans leur vie, vivent des émotions fortes, des traumatismes, des chamboulements, du stress, du burnout, des maladies. Quelques soit notre genre, nous avons des moments de joie intense, des moments de déprime, de doute, de « craquage » ! Nous avons tous besoin de vider notre sac un jour ou l’autre. Je dirais même peut être plus les hommes que les femmes, qui elles (pour la plupart) ont cette faculté à verbaliser leurs émotions et leurs vécus bien plus facilement que nous autres, garçons à qui nous avons appris à ne pas pleurer ;) (c’est peut être un début de réponse hum ?)

La sophrologie c’est un truc d’humain. Fille ou garçon équilibrons chacun nos cotés féminin-masculin pour plus d’équilibre.


Cliché n°2 : « C’est une secte »

La sophrologie n’est pas une secte : Mon argent est à moi, mon corps aussi, et je suis toujours proche de ma famille J, je ne dois rien à personne, je suis autonome, je vais chez le médecin, etc. Tout va bien J. Cependant le risque existe. Mais pas avec la sophrologie en particulier. Il existe voilà tout. Depuis toujours.

Comment savoir si le praticien, la praticienne, que vous choisissez est sur(e) ? Deux critères principaux : Une formation sérieuse dans une école sérieuse (RNCP) et une affiliation à une instance représentative de la sophrologie en France (Chambre syndicale ou syndicats). Un sophrologue cherche à ce que son client acquière de l’autonomie. Pas le contraire.


Cliché n°3 : « C’est un truc de perché »

Moi j’ai le vertige, alors…

Je ne vais pas ici raconter l’histoire de la sophrologie et de son fondateur. Cette pratique est éprouvée partout dans le monde depuis plusieurs décennies. Elle n’a rien de religieux, ni de spirituelle. Ce sont des techniques, bien menées par le ou la professionnel(le), bien adaptées, pour le bon client. C’est extrêmement pratico-pratique. On parle de protocole de sophrologie. Il suffit de faire trois clics sur Google pour se rendre compte de l’immense quantité d’articles qui traitent de la « sophro ». Des témoignages, des reportages, des séances en lignes, et même de plus en plus des études scientifiques. Donc cela n’a rien de « perché ».


Cliché n°4 : « Je n’y crois pas/ Moi j’y crois à ces choses là »

La sophrologie n’est pas une croyance. Il n’y a pas de dogme et encore moins de solutions magiques. La sophrologie se vit. Et le client est acteur de son accompagnement. Il expérimente, il prend conscience, il verbalise. Encore et encore. Je schématise grossièrement, mais l’idée est là. Cela peut ne pas fonctionner, comme n’importe quel accompagnement, mais cela a peu avoir avec la croyance. Ce serait trop simple. Il faut de la patience, du temps et de la pratique. Et pour certains plus de patience, de temps et de pratique ;)


Cliché n°5 : « C’est trop chère ».

La question est de savoir à combien vous évaluer votre bien être ? Moi le premier, combien d’argents sont dépensés en choses futiles (je vous laisse regarder vos relevés de carte bleue…)

Un accompagnement dure entre 8 et 12 séances.

Et comme je le disais, le sophrologue rend son client autonome : donc tout ce que vous faites en séance, vous le pratiquerez ensuite toute votre vie, tout seul comme un(e) grand(e) (Ce qui ne veut pas dire qu’après on ne rencontre plus son sophrologue préféré. Non. La vie est faite de cycle, de projets, de tourbillons. A chaque événement de vie, son accompagnement).

Aussi, de plus en plus de mutuelles remboursent les séances de sophrologie.


Des préjugés il y en a encore d’autres, sans aucuns doutes. Mais ces cinq là sont pour moi ceux qui reviennent à chaque fois.

Donc maintenant plus d’excuses ! let’s go Sophro !


Gérard.


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